ça yest, le rythme s'est installé. Les cours, les cours de piano, les trois animaux, les tâches ménagères, pas facile à gérer. Encore quelques ratés, quelques couchers trop tard qui me mettent sur les genoux, quelques accumulations de tâches ménagères qui donnent par exemple un tas de vaisselle à n'en plus finir le weekend (a), mais l'année est bien engagée. Toujours pas le temps de tout faire. Il serait temps de commencer à bossouiller, mais quand? Le weekend, quand on est heureuse de souffler dans les bras du chéri? Non le programme est bien plus alléchant sans bossouillage (a). Samedi soir, un resto bien sympa au mont st michel, juste magnifique au coucher du soleil... Dimanche une ballade dans la foret avec Mulane et Chayton, ramassage de chataignes au programme, pour faire de la crème de chataignes maison et pouvoir faire tout l'hiver d'autres fournées de yaourts maisons, ceux avec deux cuillères de crème de chataigne au fond qui nous ont laissé un souvenir impérissable.... (Déjà quelques bocaux de remplis au prix de rudes efforts qui seront vite vidés si l'ont considère résultat obtenu....)

Et au milieu de toutes ces journées, où on avance, où on garde la tête haute, où on rit de tout, plutôt que d'en pleurer, il est des jours, où on tombe plus bas que terre. Alors, les genoux au sol, on commence par lever la tête, se cogner en tentant de se relever serait fatal, alors on rassemble toute la force que l'on possède encore, pour soulever une jambe et poser le plat du pied sur le sol, puis on tend la main, et on s'accroche aux murs de cette pièce exiguë. Et on recommence l'ascension, tout de suite, sans perdre une minute. Le fond n'est pas un lieu pour s'arrêter et reprendre son souffle, c'est un endroit où l'on s'enlise et où l'on perd sa force vitale. Se relever, même si ça fait mal, même si on tremble de tous ses membres, se relever et vivre, une bonne fois pour toutes!

Si je n'avais pas peur par rapport à une quinzaine de choses en ce moment, peut-être que ce serait plus simple. Peut-être aussi que je dormirai mieux et que j'éviterais de faire des crises d'angoisse... 

M'en vais écouter "No fear" en boucle...

Lundi soir. Dans un pré immense avec mon cheval en liberté, mon chien également. Moi courant, dansant, cueillant des mûres sauvages.

Mon cheval s'agite, je n'en comprends pas la cause. Et enfin je les vois, à à peine quelques mètres de nous: deux chevreuils. J'en avais déjà vu souvent mais pas d'aussi près.

Nous sommes restés près d'eux, pendant de longues minutes. Ils batifolaient, se roulaient, gambadaient. Ils avaient attendu cette heure tardive du soir et la partageaient avec nous. Sans crainte.

La fraicheur de ce soir là était telle que je commençai à frissonner. 

Le ciel était d'une beauté déconcertante, tout en dégradés de mauve et de rose à l'endroit où le soleil venait de disparaître, et tout en dégradés de bleus à l'opposé, comme si un peintre s'amusait à colorier les nuages, n'en voulant pas deux d'un même bleu. 

Pour une fois je n'avais ni mon appareil photo, ni mon portable. Je ne pouvais que me perdre dans cette contemplation, m'imprégner de chaque sensation, de chaque couleur. Elles seraient miennes à jamais. Rien qu'à moi. Rien qu'à nous cinq. 

C'est bien la nature qui me sauvera...

Et Chayton en est le messager.
Il m'a fait comprendre tellement de choses ces deux dernières années. Surtout cette année. Et j'ai découvert récemment quelque chose qui m'a émerveillée.
Quand j'ai eu Chayton, il ne s'appelait pas ainsi. Je l'ai rebaptisé. Je voulais lui donner un nom indien, aimant leur sonorité, et le fait qu'ils aient une signification.
J'ai immédiatement été attirée dans la liste par le nom de Chayton, sans me l'expliquer. Cela signifiait faucon. J'aurais préféré quelque chose ayant un plus grand rapport avec ce qu'il était. Mais je l'ai appelé ainsi, c'était ce prénom et pas un autre.
Et récemment, sur un site sur les indiens j'ai découvert la signification pour les indiens du faucon, ce que représente celle animal pour eux. La voici:

Il est le messager et enseigne à observer, à scruter les lieux qui nous entourent. Il nous aide à saisir en plein vol une occasion qui se présente, il peut aussi nous aider à comprendre notre vie d'un plan plus élevé, afin de mieux distinguer les ennuis qui freinent notre envol.

Le voilà mon sauveur, lui, et ce qu'il me fait découvrir de la vie et de la nature. Près de lui et sur ses ailes...

La nouvelle semaine commence bien.

On continue!

Nouvel exploit culinaire: Des yaourts aux fraises tagada huuuuummmm!!!!

Aujourd'hui le temps est gris souris. 

Je ne peux m'empêcher de me croire dimanche: la vie au ralenti, le temps morose, le soleil tant caché qu'il nous faut parfois dès le milieu de l'après-midi allumer la lumière, pour poursuivre le roman haut en couleur qui égaie les longues après-midis pluvieuses. 

En parlant de roman tellement de livres en cours:

Je dois finir de lire le Tao du cheval, que j'ai commencé il y a plusieurs années, qui me bluffe, qui m'inspire, mais que je délaisse toujours rapidement sans me l'expliquer!!
Je suis presque à la fin du Premier jour mais je l'ai abandonné depuis quelques temps. Cela m'arrive parfois, surtout avec les romans, je les arrête un peu avant qu'ils ne se terminent, que leurs personnages m'abandonnent, et que je n'ai plus qu'à le relire pour m'imprégner à nouveau d'eux et de leur univers. (c'est pourquoi j'ai relu tant de fois les Harry Potter d'ailleurs^^)
J'ai bien avancé Savoir écouter les chevaux offert par ma mère à Noel et qui m'intéresse beaucoup.
Mais je suis plongée dans un nouveau livre, et lui je veux le terminer avant d'en reprendre un autre, Les kilos émotionnels. Je m'attendais un peu plus à un livre un peu léger sur le sujet compte tenu de la couverture mauve et de l'illustration. Il est en fait beaucoup plus scientifique que ça et je retrouve beaucoup de notions de mes cours de psychologie. On sent qu'il a été écrit par un docteur. Et j'y apprends énormément de choses.

Peut-être que ça y est, c'est la confrontation. La confrontation avec la réalité. La confrontation avec les risques stupidement pris. La réalité de ces travers qu'il faut rayer, qu'il faut endiguer, avant de sombrer. Toucher le fond, frôler le pire, sans pouvoir être certain de l'avoir évité. Arrêter tout ça et repartir du bon pied. C'est maintenant ou jamais.

Et le mardi soir j'étais vraiment malade, j'ai passé une sale soirée et une sale nuit. 

Je me suis bien soignée à l'homéopathie, j'ai continué à bien manger, j'ai eu du mal à m'endormir la nuit mais une fois que c'était fait la nuit a été très réparatrice du coup le lendemain ça allait beaucoup mieux. Et heureusement parce que j'avais beaucoup à faire!

Je suis allée à la poste pour résilier mon abonnement à la salle de sport, à l'assurance pour payer en retard et chez france loisir pour acheter le livre du trimestre de l'été. Mais si seulement je n'en avais pris qu'un...

Chez france loisir autant parfois il m'est difficile de trouver quelque chose, autant là je suis partie avec plus de livres qu'il n'en fallait!

La dernière fois que j'y suis allée j'ai hésité longtemps entre un livre et un coffret où il y avait un livre de recettes de mini cakes avec six moules à mini cakes!! Cuisinant beaucoup depuis plusieurs mois maintenant j'ai beaucoup hésité et finalement j'ai pris l'autre. D'autre part, il y a quelque temps je regardais avec délectation les recettes de cupcakes en hésitant à me lancer. Mais le problème des moules se posait, je n'en avais jamais trouvé d'adaptés dans le coin, j'avais donc laissé tomber.
Alors là forcément, quand je suis tombée sur un coffret constitué de ce fameux livre sur les mini cakes avec ses six mini moules en silicone et d'un livre sur les cupcakes avec ses 16 petits moules à cupcakes en silicone, il est devenu difficile d'opposer une résistance farouche...

Mais s'il n'y avait que ça... Il y a également un bon moment que je songe à faire mes yaourts moi mêmes et que je regarde nonchalamment les yaourtières avec une pointe d'envie. Et là, je tombe sur un bouquin de recette sur les yaourts... Je suis au regret d'avouer que je suis également partie avec et que je suis passée acheter une yaourtière au passage... Il y avait également un livre qui m'a interpelée, que j'ai trouvé approprié à ma condition (oui oui je suis partie avec aussi) et qui s'intitule: Les kilos émotionnels. 

Voilà pour les achats... hier ça a fait un peu mal, mais bon c'était mon anniversaire il y a peu et j'avais eu une petite somme pour me faire plaisir alors soit. Mais que cela ne se reproduise pas trop souvent sinon je peux dire adieu à mes projets d'achat de piano...

Lundi comme prévu psy et ensuite petites courses! C'était chouetos et j'ai fait le plein de fruits et de légumes, et du même coup, le plein de soleil et le plein de fraîcheur. 

Lundi soir j'étais un peu patraque, mais ça allait. 

Mardi je suis allée l'après-midi dans ce magasin de pianos dans ma rue, celui devant lequel je bave depuis que j'habite ici c'est-à-dire deux ans. 
Je joue du piano depuis l'âge de quatre ans et depuis que j'ai quitté le domicile familial à 18 ans j'ai laissé mon piano derrière moi. Et depuis quelques temps il me manque plus que jamais, c'est indescriptible.
J'ai essayé des pianos droits car cela conviendrait mieux à la place que j'ai disponible dans mon appartement et à mes faibles moyens d'étudiante. Il sort cependant encore complètement de ces derniers mais qu'importe, j'essaierai tout de même de tout faire pour qu'il arrive dans mon salon le plus tôt possible. Et oui je dis déjà "Il" parce que je l'ai trouvé, l'élu de mon coeur... 
Je n'aurais jamais imaginé trouver un piano droit possédant cette richesse du son, cette résonnance. Je ne vois que peu la différence avec mon piano à queue et pourtant dieu sait qu'il y en a d'ordinaire une grande!!!

Cette merveille: le KAWAI K2 dernier en date (parce qu'apparemment il y en a plusieurs), avec un technologie spéciale en carbone plutot récente (5ans) et qui apparemment apporte encore plus de longévité et de qualité à l'instrument.

Le prix du bijou? Pas si extravagant qu'on pourrait le penser d'après la description que j'en ai faite: en magasin il est à 4400 euros.
Je l'ai trouvé sur pianoshop à 4360 euros avec un avantage non négligeable: un prêt sofinco en sus et j'ai trouvé tout ça plutot intéressant! Bien sûr il est possible de louer un piano et j'y ai pensé pour ne pas trop perdre en niveau mais pourquoi mettre de l'argent tous les mois dans une location plutôt que dans un prêt??

En résumé voici les possibilités:
- Le prendre en magasin où on peut payer en trois fois mais pour ça il faudrait que par exemple j'attende l'été prochain, que je trouve un boulot à temps plein et que je mette tout l'argent là dedans. (Eh oui quand je vois mon désir croissant de posséder un piano je regrette de ne pas avoir encore plus remuer ciel et terre pour trouver un boulot pour l'été...)
- Ce fameux prêt sofinco proposé avec l'élu de mon coeur sur pianoshop se décline en plusieurs offres:
  Prêt sur 60 mois avec une mensualité de 89,45 euros et un coût final du prêt de 1007 euros. (Mais je n'aime pas trop l'idée de partir pour 60 mois!!!)
Prêt sur 25 mois avec une mensualité de 190,91 euros et un coût final du prêt de 412,75 euros. J'aime beaucoup celui là: payer en deux ans pourquoi pas et la mensualité n'est pas exhorbitante. 

Je me suis alors lancée dans de savants comptes. Il s'avère qu'une fois mon abonnement au club de sport résilié (ce que je me suis empressée de faire hier) je peux mettre de côté si je ne m'offre aucun extra et que je mange normalement 100 euros. Et si je me garde 50 euros pour les extras type une fringue un livre une virée il ne me reste que 50 par mois. On est loin des 200 qu'il faudrait atteindre et qu'il faudrait atteindre de manière sûre!

Alors voilà où en est le projet: pendant les deux prochains mois et surtout pendant le mois d'octobre je vais regarder avec attention, avec un mode de vie plus sain, combien il me reste exactement en fin de mois. Pourquoi surtout au mois d'octobre? Parce que Chayton change de pension mi août et que les coûts vont changer (+ d'essence mais pas de foin), que son pré sera plus grand donc peut-être parage moins fréquent, que l'abonnement au club de sport avait trois mois de préavis donc il se terminera fin septembre, que le rythme de la rentrée sera enclenché (et sa régularité au niveau des rythmes et des dépenses) et enfin que peut-être une rentrée d'argent régulière aura pu s'installer. Parce que je me suis empressée de mettre de annonces sur deux sites et il faut que j'aille en mettre ailleurs pour donner justement des cours de piano.

C'est un projet, c'est un objectif, c'est stimulant, ça peut pousser un peu plus encore dans une vie plus raisonnable, d'autant plus que cela me tient de plus en plus à coeur.

Alors pour ce projet rendez vous fin octobre, et en attendant la petite fourmi va faire en sorte de ne pas se trouver fort dépourvue quand la brise sera venue...

et en photo: la merveille....